mardi 29 avril 2014

Course UFOLEP de Lépanges-sur-Vologne (route)

Dernière sortie dans les Vosges avant le retour à Paris...

Le circuit : 15km. Une montée assez roulante (ça passe grand plateau malgré le vent de face), un long retour sur route large, et une descente juste avant l'arrivée. Soleil, et température douce.


Le vélo : les vitesses ne passent plus à l'avant, le câble est en fin de vie et c'est devenu impossible à régler. Je m'en rends compte à l'échauffement, et choisis de condamner le petit plateau en réglant les butées de manière adéquate. Bon, de toutes façons je savais que la course allait se faire intégralement sur le grand plateau. Du coup ça me sabote un peu mon échauffement, tant pis. De toutes façons les jambes sont bien dures et je ne me fais aucune illusion sur mes chances de victoire aujourd'hui.



Premier tour : ça accélère d'emblée dans la montée, ça c'est bien. Comme je sais que je risque de ne pas faire long feu, je décide de suivre toutes les attaques. Mais le peloton ne casse pas. En plus le retour après la montée est très long sur la grande route roulante, il faudrait un bon petit groupe bien motivé pour résister au retour d'un peloton pour une fois assez bien fourni (près de 40 coureurs).

Deuxième tour : un petit groupe de 5-6 fait un écart dans la montée, moi je suis coincé derrière. Le temps de me replacer, je comble le trou, et sur l'élan je passe tout le monde, je continue à appuyer en me disant qu'ils ne vont pas assez vite pour creuser l'écart. J'attends un relai, personne derrière. Tout le monde se fait reprendre dans la descente. Un gars me reproche d'être parti trop vite, et ça a désorganisé l'échappée. Sans déconner... j'arrivais sur mon élan, j'allais pas non plus freiner en pleine montée pour attendre tout le monde, et puis ça ne roulait pas assez vite pour partir. Bref.


Troisième tour : déjà le dernier. C'est court trois tours, déjà qu'on a du mal à faire la différence, là beaucoup sont encore bien frais au passage de la cloche. C'est maintenant ou jamais, en bas de la bosse j'accélère... ça revient. J'accélère à nouveau, ça revient. Petite séance de fractionné en côte. Je rentre dans le rang. Et comme d'habitude ça commence à rouler très fort sur le haut, juste avant de basculer... beaucoup trop tard pour pouvoir faire un écart. Et bien sûr regroupement général dans la large descente.

Les derniers kilomètres sont une suite de petits creux et de mini bosses qui se passent sur l'élan, avant la descente finale très serrée. Pour le sprint il faut être bien placé juste avant la descente. Je m'en sors pas trop mal, j'entame la descente en deuxième ligne, mais on se fait déborder de tous les côtés : par la droite en bord de route, par la gauche sur la mauvaise file dans des virages sans visibilité... Apparemment beaucoup n'ont pas fait le rapprochement entre ces comportements dangereux et l'ambulance qui nous a dépassés au tour précédent. Elle allait ramasser un coureur tombé dans cette même descente.

Comme ça s'énerve de plus en plus et que je n'ai pas envie d'aller frotter mon beau cuissard contre le bitume, je me relève, et finis la course tranquillement décroché. 37ème sur 39, c'est beau ! Sérieusement, cette arrivée est quand même bien dangereuse, surtout qu'après une course si courte (1h15) on arrive encore très nombreux pour le sprint final.


Course animée de mon côté, je préfère tenter des attaques et m'épuiser dans les bosses plutôt que de tout miser sur un hasardeux sprint final, et passer la ligne sans être fatigué. Et en fait, dans ces circonstances je me suis vraiment amusé, et c'est vraiment le principal.

Mon agenda des prochaines semaines est désormais entièrement consacré au VTT, donc je vais largement délaisser le vélo route au moins jusque mon retour de vacances début juillet.

Consultez les détails de la sortie sur Strava.

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