vendredi 24 octobre 2014

Roc d'Azur : course Mid Roc

Cette année je me suis rendu pour la première fois sur le gros (énorme) événement VTT de la fin de saison : le Roc d'Azur. Je n'y étais jamais allé auparavant pour plusieurs raisons : trop loin, trop cher, trop de monde...

Mais cette année j'ai pu bénéficier de dossards gratuits, donc c'était l'occasion ou jamais de découvrir en vrai. Au pire, ça resterait un  gros weekend en bord de mer, au soleil, avec les copains, donc rien de très pénible !

Deux courses à mon programme, et ça commence le vendredi par le Mid Roc. C'est une course de 44km / 1000m D+, en quelque sorte une version allégée du Roc d'Azur.


Départ à 12h30 au plus chaud de la journée, je m'élance de la deuxième ligne. Ca ne part pas très fort, du coup il m'est facile d'éviter les bouchons à la sortie de la base nature (là où le circuit se rétrécit d'un coup pour traverser le pont). Chemin, piste cyclable, puis chemin couvert de flaques d'eau, puis bord de route... ah c'est sûr ce n'est pas la partie la plus fun mais il faut bien rejoindre le massif des Maures.

En fait ça ne part tellement pas vite qu'on m'annonce quelque chose comme 35ème en haut de la montée du camping. Pourquoi pas. Par contre les jambes ne répondent pas trop, et puis cette chaleur quelle horreur, j'ai toujours beaucoup de mal dans ces conditions. Du coup je gère la montée du Fournel, la première difficulté du parcours. C'est assez long !

Puis on attaque la descente "mythique" du Fournel. Bon en fait, le haut c'est juste une piste, certes défoncée, mais on ne touche quasiment pas aux freins. ça remonte un peu et puis le final, ok il y a quelques marches, il faut se frayer un chemin entre les roches et entre les concurrents à pieds, mais y'a du bon grip donc ça passe facilement. Et c'est très court. Bref, le mythe n'a plus lieu d'être, il semblerait qu'au fil des années les difficultés soient de plus en plus rabotées.


On repart sur un gros chemin, encore et encore... puis une petite descente sur la crête (spécifique au parcours de 44km), ça c'est chouette. Mais bien qu'on soit seulement au 20ème km et on est déjà entourés des derniers concurrents du marathon, et il faut dire qu'ils se trainent un peu, forcément ils ont 50 bornes de plus que nous dans les pattes. Donc on fait les descentes au ralenti, et les côtes se transforment en slalom. Ils ne se laissent pas forcément dépasser, mais je les comprends, je dois être le 50ème à les dépasser ils ne vont pas s'arrêter à chaque fois, surtout qu'il y en a encore quelques centaines derrière. Nan, c'est juste un problème d'organisation, le Mid Roc n'est qu'une course ajoutée pour faire encore un peu plus de recettes, quitte à tasser un maximum de concurrents sur les mêmes circuits en même temps.

Tout ceci commence à sérieusement m'agacer ! Et puis mon vélo craque de partout, enfin je crois que ça vient du pédalier, mais impossible de résoudre ce souci apparu lors de la Gamelle Trophy. Le boitier doit avoir une faiblesse quelque part. Je me focalise un peu sur tout ça, en oublie de bien m'alimenter et je tombe vite en légère déshydratation. C'est pas la joie !

Ravitaillement, ça tombe bien j'ai au moins un bidon de retard à engloutir. La descente avant le col du Bougnon est très sympa, encore moins évidente quand on doit se frayer un passage entre les concurrents à pieds. Le col du Bougnon, y'a un peu de monde, sympa aussi ! Je ne m'attarde pas, envie d'en finir, je sais que vers la fin le circuit passe près de notre maison de location, et c'est là que je prévois désormais de quitter la course. Belles vues sur la mer sur la piste qui suit (encore une). Et puis on débouche ensuite sur un joli sentier en surplomb de St-Aygulf, toute cette portion est vraiment belle, même si encore gâchée par les embouteillages, que ce soit sur les mini montées impossibles ou dans les enchaînements tournicotants. Ce long passage me remonte tout de même le moral, et du coup je décide de poursuivre tranquillement jusqu'à l'arrivée sans trop forcer. Je passe donc le sentier des douaniers en bord de mer, puis le petit bout de plage, et on finit par la longue portion de piste cyclable jusqu'au retour à la base nature.

Pour l'anecdote j'en finis en 2h49, 83ème (sur 598 classés).
Une course à oublier... Heureusement le course du dimanche sera très différente.
Mais pour l'instant direction la plage, c'est ça aussi le Roc !

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