Article à lire sur le site du Monde.
Une tentative de plus d'expliquer que se déplacer en vélo en ville n'est pas suicidaire...
Le principal inconvénient serait la pollution respirée, mais ce serait encore à relativiser et à comparer au niveau (important) de pollution dans un habitacle de voiture bloquée en ville.
Cela fait plus d'un an que je me déplace quasi quotidiennement en vélo dans la capitale. Tous les jours je rencontre de nouvelles situations à risques ou de nouveaux pièges jamais vus auparavant. Je parle bien de situations inédites "tous les jours", alors que j'emprunte souvent le même trajet ! Il serait beaucoup trop long d'en faire la liste tant les sources de dangers peuvent être variées : voitures, bus, tram, piétons, autres cyclistes, pigeons, carrefours, état de la chaussée, travaux, pluie, obscurité...
Pourtant, il est très rare que je me fasse de réelles frayeurs, ou que je passe tout près d'une chute.
Voici quelques principes à respecter pour, selon moi, se sentir en sécurité en vélo en ville:
- anticiper tout, et tout le temps : n'importe quelle voiture est susceptible d'aller n'importe où sans prévenir, n'importe quel piéton peut à tout moment devenir fou et se mettre à courir dans tous les sens pour attraper un tram ou un bus.
- toujours faire comme si on passait là pour la première fois : rien de plus dangereux que de s'habituer à un trajet et de relâcher l'attention.
- être visible : l'éclairage avant est au moins aussi important que l'arrière... de même que la sonnette. Mais c'est aussi se montrer, par exemple dans une ruelle étroite il vaut mieux rester au milieu de la route et bloquer sans hésitation le véhicule derrière, plutôt que de lui laisser une chance de tenter un dépassement serré et hasardeux.
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