Ce soir, première séance du mois, et première séance de l'année en veste légère, avec les gants d'été, et sans les sur-chaussures. C'est chouette !
Pour autant pas question de s'épuiser, l'objectif du jour était de rouler à une allure proche de l'essoufflement, mais sans me mettre dans le rouge : en restant vraiment dans le haut de la zone d'endurance. C'est une allure que l'on emprunte rarement de manière prolongée, car la fenêtre ciblée est très étroite. Pourtant travailler à cette limite permet de remonter ce seuil, et donc d'améliorer notre rythme de base, celui que l'on peut en théorie tenir plusieurs heures sans difficulté.
Je ne rentre pas plus dans les détails théoriques (seuil aérobie, anaérobie, tout ça tout ça...), d'une part car ce n'est pas le but du blog, et d'autre part car mes connaissances limitées m'amèneraient vite à raconter des bêtises.
Comme d'habitude, j'essaie de comprendre les principes généraux et de (me) les appliquer de manière simple et logique. Par exemple, pour définir ses différentes zones de travail, plutôt que de parler en terme de puissance, ou de pourcentages de fréquence cardiaque maximale, quand on se connait bien il est possible de raisonner en terme d'allures maximales que l'on se sait capable de tenir au maximum pendant 5 minutes, 10 minutes, 20 minutes, 1 heure... C'est une autre manière de différencier ses différentes zones de travail. Certes peut-être moins précise qu'assisté d'un appareil, mais à mon niveau largement suffisante pour progresser et organiser mes séances.
Revenons à celle d'aujourd'hui, pas forcément évidente à réaliser, car demandant une bonne concentration pour garder la bonne allure, sans pour autant trop en faire. Mais je commence à bien me connaitre, et comme j'ai l'habitude de rouler à Longchamp, j'ai mes repères au niveau du chrono, et surtout des sensations. En me concentrant bien sur ma respiration, je pense réussir cet exercice assez bien. J'ai fait deux séries de 20 minutes, avec 5 minutes de décontraction au milieu.
C'est un effort très agréable, on roule assez vite, on respire bien, on ne se fait pas vraiment mal aux jambes. En fait on se fatigue presque sans s'en rendre compte. Comme je me dis souvent à peine rentré, vivement la prochaine !
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