Départ de la vallée de la Thur, ça commence à faire un peu plus loin de mon camp de base vosgien, mais le tracé du jour valait le déplacement. Quelques secondes de bitume en guise d'échauffement (juste le temps de traverser le parking de la gare de Moosch, mais pas beaucoup plus...), et c'est directement parti pour l'ascension du Grand Ballon par le GR. 1000m de D+ à gravir d'un coup. La première partie souvent tout à gauche (24x36) sur une piste à plus de 10%... une piste qui n'en finit pas, aucun répit. Au moins je monte asssez vite, à plus de 700m/heure. Mais quel calvaire !
Et puis on passe sur un sentier, assez lisse mais très raide, encore une fois rarement en dessous de 10%. bec de selle pendant des kilomètres... usant, très usant. La difficulté est très régulière. En clair, tout peut passer sur le vélo. C'est d'ailleurs ce que je vérifie, même si ça me coûte beaucoup de réserves.
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| C'est raide ! |
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| La vue avec le col du Haag en contrebas |
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| Un vélo content |
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| Le même |
Je vois un collègue en VTT arrêté et plongé dans sa carte. Je lui demande s'il est perdu, il me dit que non. Dix mètres plus loin, je me trompe d'embranchement ! Je m'en rends compte immédiatement, lui aussi. On fait un bout de la descente ensemble mais je le perds au croisement suivant.
La descente, pareil qu'à la montée, du sentier, encore et encore... assez peu technique, assez lisse, du billard ouais, un vrai toboggan. Virages relevés, dévers, mini montagnes russes, petites bosses... un vrai bonheur de VTT pendant plus d'une demi-heure !
En bas je refais le plein des bidons au cimetière de Willer-sur-Thur (la trace passe devant), histoire de repartir serein pour la deuxième ascension, le Thanner Ubel, 800m plus haut. Sérénité qui en prend direct un coup dès le début de l'ascension : portage, poussage, roulage, portage, poussage... on varie les plaisirs. Heureusement je retrouve ensuite un joli sentier, là encore plutôt lisse, mais cette fois légérement moins pentu que dans la précédente ascension. Le petit pourcentage de pente en moins qui fait la différence entre le difficile et le quasi impossible. Du coup je progresse assez rapidement, et c'est un vrai bonheur ce sentier, même dans ce sens. Bon le final en contrebas de la ferme auberge est rude, je pousse dans les épingles car je n'en peux plus. J'aurais peut-être dû repasser sur le chemin pour éviter ce dernier secteur.
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| C'est raide ! |
- ne pas s'arrêter sur la terrasse de l'auberge (difficile d'en repartir),
- atteindre le sommet par la dernière portion de chemin en plein soleil,
- et la pause en haut.
La vue est encore plus bouchée qu'en haut du Grand Ballon, donc je continue mon chemin, par les crêtes. Quelques jolis points de vue sur les massifs des alentours. Autant de possibilités de randonnées...
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| Sur les crêtes |
Et puis c'est le retour à Moosch, au terme d'une randonnée exceptionnelle ! Bien fatigué quand même par les 1900m D+ de la journée. Ravitaillement à la boulangerie de Moosch, tout est prévu. Encore une trace à refaire !
Toutes les photos de la sortie sont visibles ici.
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| Le Grand Ballon (au dessus du lampadaire) |
2 commentaires:
"Mais quel calvaire !"
Et encore tu montes pas en gros vélo ;)
J'adore ces montées (ici passages entre 15 et 20%) au moins c'est efficace! Pour moi c'est du plaisir lol
mais c'est un calvaire et un plaisir en même temps ! :-))
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